Apéro littéraire : Jay Bernard
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Notre auteur en résidence Jay Bernard et Sulaiman Addonia présenteront leur travail durant un apéro littéraire de Passa Porta. Une soirée inspirée sur l'art et la politique.
Bienvenue chez nous !
Après un printemps (sur)vécu chacun de notre côté, nous vous invitons cet été à regarder plus loin que vos quatre murs. Tout l’été, un verre en main, venez écouter des discussions franches sur la littérature et le monde d’aujourd’hui dans les coulisses de Passa Porta.
Chaque mardi, en fin de journée, nous invitons un duo d’auteurs à évoquer leur œuvre et à en lire des extraits dans un cadre informel. Poètes, slammeurs, auteurs de romans et de non-fiction, valeurs sûres et nouvelles découvertes du paysage littéraire belge et au-delà prennent la parole et questionnent la société actuelle avec un regard toujours littéraire. Le 14 juillet, nous accueillons Jay Bernard, actuellement en résidence à Passa Porta ainsi que Sulaiman Addonia qui parleront de leur travail, ainsi que de la poésie et du silence qui l'imprègnent.
Jay Bernard
L’œuvre multidisciplinaire de Jay Bernard ne se résume pas en quelques lignes. Multimédiale, critique de la société et queer, elle fait rimer histoire factuelle et fiction à travers les sujets les plus variés, des droits citoyens à la sexualité.
On le voit notamment dans sa performance activiste Surge: Side A, sur le « New Cross Massacre », un incendie au sud de Londres qui coûta la vie à trente jeunes Noirs en 1981. Cet incendie d’origine vraisemblablement criminelle reçut peu d’attention de la police et des médias. Bernard a plongé dans les archives, transformé ce matériau en poésie et donné la parole aux victimes. Le résultat ? Une attaque virulente contre l’horreur de l’indifférence raciste. Surge: Side A a été récompensé en 2018 par le prestigieux Ted Hughes Award.
Sulaiman Addonia
Sulaiman Addonia est un romancier qui a fui l’Érythrée durant son enfance. Ayant passé ses jeunes années dans un camp de réfugiés au Soudan, il étudie en Arabie saoudite avant d’arriver à Londres en tant que réfugié mineur non accompagné, sans parler un mot d’anglais, ce qui ne l’empêchera pas de suivre des études en développement et en économie. Les Amants de la mer Rouge (figurant dans la shortlist du Commonwealth Writers’ Prize) a été traduit dans plus de 20 langues. Sulaiman Addonia vit actuellement à Bruxelles où il a lancé une école d’écriture créative pour les réfugiés et les demandeurs d’asile ainsi que le Asmara-Addis Literary Festival (in Exile). Silence is My Mother Tongue est son second roman.
Photo © Joshua Virasami
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