Drago Jančar

mar. 22.10.2019
20:00 - 21:30
Jancar Drago C Joze Suhaldolnik

Catégorie

interview

Prix

prévente € 9 ; en caisse € 10

Langue

en anglais

Meet the author


Pour le bénéfice de tous, férus de littérature, lecteurs occasionnels ou simples curieux, nous organisons des entretiens d'auteurs, variés et singuliers, riches en histoires, en idées et en émotions.

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La popularité de Drago Jančar est inversement proportionnelle à la taille du petit pays des Balkans dont il est originaire. Dans son onzième roman Et l’amour aussi a besoin de repos (en français chez Phébus), une histoire de guerre captivante, ce maître-narrateur aux multiples récompenses place la violence, l’avidité du pouvoir et le déclin de la dignité humaine face à l’amour et au courage de s’insurger.

À propos de Et l’amour aussi a besoin de repos

Maribor, 1941. La petite ville pittoresque slovène est tombée sous les mains allemandes. Sonja y croise une vieille connaissance, Ludek, devenu l’officier SS Ludwig. À la demande de Sonja, il prend en main le cas d’un partisan trahi, Valentin, son bien-aimé. Mais la liberté de Valentin a un prix : Sonja doit fournir un service sexuel et sera ensuite déportée vers le camp de concentration de Ravensbrück. Les amoureux se reverront-ils un jour ? Et quelle influence la guerre aura-t-elle exercé sur eux et sur leur relation ?

La star de la littérature slovène

Avec ses dizaines de romans, essais et pièces de théâtre traduits dans 21 langues ainsi qu’une foule de récompenses à son nom, Drago Jančar (1948) est connu bien au-delà des frontières de son pays natal. Il a reçu le Prix Prešeren, la plus haute distinction littéraire slovène, l’Europese Prijs voor Literatuur et récemment, pour Et l’amour aussi a besoin de repos, un quatrième prestigieux Prix Kresnik dans la catégorie « meilleur roman de l’année ».

Drago Jančar est également journaliste et un ardent défenseur de la liberté d’expression. De 1987 à 1991, il a été président du PEN slovène. En cette qualité, il a joué un rôle important dans les bouleversements politiques en Slovénie.

À propos de son précédent roman, Cette nuit, je l’ai vue :

« Ce qui a commencé comme un simple whodunit a fini par devenir un portrait réussi de la complexité de la société yougoslave avant, pendant et juste après la Deuxième Guerre mondiale. En donnant la parole à des personnes issues de différents groupes ethniques et classes sociales, Jaňcar rend visibles les lignes de rupture dans cette société, des tableaux de ville qui rappellent The Great Gatsby à l’existence dure de la campagne noyée dans la slivovitz. »
De Standaard der Letteren
Passa Porta, Querido, L&M Books
Photo © Joze Suhaldolnik

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