Kalimafiesta: Festival pop-up de poésie arabe
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Qui dit adieu, dit fête. Et pour notre Poète Nationale Els Moors, qui dit fête, dit fête du mot. En arabe, « mot » se dit « kalima ». Et c’est ainsi qu’est née la Kalimafiesta : un festival de poésie arabe qui verra quatre duos de poètes flamands, wallons et arabes déclamer des vers dans des lieux uniques de la capitale.
Les experts virologues en lien avec le Coronavirus conseillent la « distance sociale » alors que Passa Porta via ses rencontres littéraires vise la « proximité sociale ». Nous ne pouvons actuellement garantir le respect de cette mesure, mais surtout nous ne voulons pas prendre de risque pour les autres, et décidons ainsi d’annuler les activités prévues dans la Maison des Littératures et ce jusqu’à nouvel ordre. Nous travaillons actuellement à une reprogrammation de chacune de ces activités à une date ultérieure.
Tous les détenteurs de billets seront personnellement contactés et remboursés. Ils seront également prioritaires dans les réservations quand les activités auront lieu à une date ultérieure.
En attendant, pour découvrir des conversations avec des écrivains, de nouvelles idées et des histoires, vous êtes les bienvenus sur les pages magazine de ce site.
Quand la poésie se décline en arabe
« L’objectif du Poète National est de chercher des liens », explique Els Moors. Et puisque l’arabe est l’une des langues les plus parlées à Bruxelles, elle a mis sur pied la Kalimafiesta, un festival de poésie qui fait appel à tous les sens et rapproche les communautés flamandes, wallonnes et arabes en Belgique. L’acte ultime du Poète National, en quelque sorte.
Waar is dat feestje?
Sans doute pas là où vous l’attendiez. Ici, ce sont les poètes qui viennent à vous. Une touche de poésie à l’école, dans un salon de thé ou chez le coiffeur ? Tout est possible. Là où l’arabe est d’ordinaire une langue parlée du quotidien, les poètes lui donnent un nouvel éclat et une dimension culturelle. Là où sa présence semble étrange, sa poésie résonne.
Un duo de poètes
Quatre duos de poètes, composés d’un poète arabe et d’un poète néerlandophone ou francophone, forment le noyau de la Kalimafiesta. Parmi ces duos, Passa Porta a adopté celui formé par la Koweïtienne Mona Kareem et le Belge Peter Verhelst, qu’elle accompagne au fil de leur périple dans les rues de Bruxelles. Ces deux poètes se sont rencontrés sur la toile et ont traduit leurs œuvres respectives. Ils en présenteront le résultat ensemble pendant la Kalimafiesta. Pour assister à la soirée de clôture festive avec les quatre duos, une seule adresse : le Recyclart.
Peter Verhelst (1962) est poète, romancier et metteur en scène de théâtre. Il a débuté en 1987 avec le recueil de poésie Obsidiaan. Son premier roman, Vloeibaar harnas a suivi en 1993. Il a percé en 2000 lorsque son roman Tongkat a remporté le Gouden Uil et le Jonge Gouden Uil. De 2009 à 2011, Verhelst a été le poète de la ville de Gand.
Mona Kareem (1987) est poète, traductrice et journaliste. Quelques-uns de ses recueils de poésie ont été traduits en néerlandais, français, anglais, espagnol, perse, allemand, kurde et italien. Mona prépare un doctorat en littérature comparative à la Binghamton University à New York. Dans sa thèse, elle étudie le statut inférieur du roman féministe arabe.
org.: Passa Porta, Poëziecentrum (Gand), La Maison de la Poésie et de la Langue française (Namur), VONK & Zonen (Anvers), Maison de la Poésie (Amay), fiEstival maelstrÖm (Bruxelles), Poème 2 (Bruxelles), Midis de la Poésie (Bruxelles), Jeugd en Poëzie (Anvers) et Recyclart.
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