Négar Djavadi à nouveau dans l’Arène
Après Désorientale, premier roman multiprimé et traduit en dix langues, Négar Djavadi s’attaque au roman choral urbain. Scénariste elle-même, elle propose également avec Arène une réflexion sur le rythme et la narration des séries, qui ont colonisé notre imaginaire et notre rapport à la fiction. Au Kaaitheater elle parlera à David Courier.
Suite aux mesures sanitaires supplémentaires concernant le coronavirus Négar Djavadi ne se rendra pas à Bruxelles comme prévu.
Mais ne vous inquiétez pas !
Notre soirée n’est pas annulée ; elle se poursuivra en direct et en ligne depuis la scène du Kaaitheater.
Vous pourrez ainsi suivre la conversation Zoom entre David Courier et Négar Djavadi.
En tant que détenteur de billets, vous recevrez des instructions durant la journée vous indiquant les démarches à suivre afin de suivre l’entretien et de poser vos questions à nos invités. De plus, en guise de compensation, nous vous rembourserons 5 € du prix initial de votre ticket.
Les séries, miroir et horizon du récit contemporain ?
Scénariste, Négar Djavadi revient avec Arène, un texte vif-argent, extrêmement contemporain, qui saisit le climat d’une capitale – Paris – où la confusion règne et où la violence peut surgir à tout moment. Evoquant les séries qui suffisent de plus en plus souvent à nourrir notre besoin de fiction, mais aussi la toute-puissance des réseaux sociaux et des fake news, tout en adoptant lui-même un rythme très visuel et rapide, son roman saisit très bien la vie kaléidoscopique d’une métropole déchirée par les inégalités sociales. Enfants perdus, réfugiés, politiques, flics et le personnage central, un jeune producteur de séries au sommet de sa carrière se croisent sans jamais vraiment se rencontrer, dans une fresque aussi nerveuse et foisonnante que Vernon Subutex.
A propos de Désorientale
Premier roman phénomène de la rentrée 2016, pas moins de vingt prix ont récompensé Désorientale, dont le Prix Première 2017. Roman sur l’exil, la famille et la construction de l’identité d’une jeune femme qui découvre son homosexualité et quitte Paris pour s’installer tour à tour à Berlin, Londres et Bruxelles, Désorientale présentait déjà une galerie de portraits tous plus réussis les uns que les autres. Il a été traduit en dix langues et a été finaliste, dans sa version anglaise, du National Book Award 2018.
Romancière et femme d’image
Négar Djavadi (Iran, 1969) est romancière, scénariste et réalisatrice. Née dans une famille d’intellectuels iraniens opposée au régime du Shah puis de Khomeiny, elle arrive en France avec sa mère et sa sœur à l’âge de onze ans, après avoir traversé les montagnes du Kurdistan à cheval. Diplômée de l’INSAS, elle a vécu six ans à Bruxelles.
Partenaires : Kaaitheater, Editions Liana Levi.
Bientôt à
Suis-je diabolique ?
Une conférence intime sur Jeanne Walschot, marchande controversée et collectionneuse d'Art africain, avec le duo de conservateur.ice.s Simone Basani et Alice Ciresola.
Dead Ladies Show #11 in Antwerpen
In de elfde editie van ons café chantant brengt Gaea Schoeters een programma met o.a. Rachida Lamrabet, Anneleen Van Offel en Steven Van Ammel. Onderbelichte vrouwelijke kunstenaars en wetenschappers krijgen het spotlicht, met muzikale intermezzo’s door pianiste Lies Colman en zangeres Lieselot De Wilde.
Rencontre avec Sheena Patel
La réalisatrice Sheena Patel est l'une des nouvelles voix les plus passionnantes de la littérature britannique. Son premier roman I'm A Fan (pas encore traduit en français) traite d’obsession, des réseaux sociaux et des relations de pouvoir. Elle sera interviewée par l'écrivaine australo-soudanaise Yassmin Abdel-Magied, en résidence d’écriture à Passa Porta.