Maylis de Kerangal

Ayant désormais le statut envié d’autrice plébiscitée à la fois par la presse, les libraires et le public, Maylis de Kerangal, dans Un monde à portée de main, suit le parcours d’une jeune femme qui étudie l’art du trompe l’œil à l’Institut de peinture, à Saint Gilles.
Le trompe l’œil, entre technique et grâce
L’occasion de lui demander comment ce livre, qui combine certains de ses thèmes de prédilection, la jeunesse, le corps, et ce que c’est qu’un « métier », s’inscrit dans son œuvre. Le trompe l’œil est en effet un sujet sur mesure pour une autrice dont la marque de fabrique est d’allier maîtrise technique, précision de l’écriture et grâce.
En filigrane, si elle évoque la tension qui caractérise le rapport entre art et artisanat, celle-ci prend corps une nouvelle fois sous sa plume dans des personnages très incarnés, bouleversants d’humanité.
Un retour au roman attendu
Née en 1967, Maylis de Kerangal a été éditrice pour le Baron perché et a longtemps travaillé chez Gallimard. Elle a publié cinq romans chez Verticales, dont Naissance d’un pont (2010) qui obtient le Médicis. Réparer les vivants (2014), adapté au cinéma et deux fois au théâtre, couronné par de nombreux prix, est le roman qui la révèle au grand public. Après un recueil de nouvelles et une novella, puis À ce stade de la nuit (2014, Guérin) et Un chemin de table (2016, Seuil), Un monde à portée de main marque son grand retour au roman.
L’entretien sera mené par Ysaline Parisis, journaliste au Focus Vif/L'Express.
Passa Porta, Beursschouwburg
Photo Maylis de Kerangal © Francesca Mantovani
Photo Maylis de Kerangal © Baltel-SIPA
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