poètes de garde

dim. 28.03.2021
20:00 - 22:00
Dichters van wacht PPF Juliane Noll

Lieu

par téléphone

Catégorie

performance, poésie

Prix

gratuit

Langue

En français, néerlandais, anglais, arabe, espagnol, allemand ou italien.

Parce que la poésie a le pouvoir d’émouvoir et de relier, l’association Verb(l)ind a imaginé pendant le confinement « Poètes de garde », une permanence téléphonique pour les amateurs de poésie. Passa Porta, Verb(l)ind et Poëziecentrum/Versopolis reprennent cette idée de pharmacie poétique à l’occasion du son festival. Appelez le numéro gratuit 0800 11 233 afin d’être mis en communication avec un poète de garde. C’est vous qui choisissez la langue.

Un succès

L’idée derrière “Poètes de garde” est simple : via un numéro gratuit, un menu vous met directement en lien avec un poète. De quoi profiter d’une conversation, d’un poème, ou de deux si affinités. Lancé pendant le confinement par l’association Verb(l)ind, le projet a connu un succès complètement inattendu. Le temps de onze soirées, le numéro de téléphone a reçu des milliers d’appels, soit, tous échanges mis bout à bout, l’équivalent de douze jours de poésie non-stop…

Au creux de l’oreille

En cette période où la distanciation sociale est devenue la règle, nous avons plus que jamais besoin d’être touchés. Les mots peuvent jouer ce rôle, en toute sécurité. Surtout quand il s’agit d’atterrir directement au creux de votre oreille, par l’entremise du téléphone. Français, néerlandais, anglais, arabe, espagnol, allemand ou italien : un menu d’accueil vous permet d’opter pour la langue de lecture de votre choix. L’identité du poète, elle, reste en revanche une surprise…

Le numéro sera dévoilé au moment du festival.

A propos des poêtes

Laura Accerboni (1985) est née à Gênes et vit à Lugano. Depuis ses débuts précoces, elle a remporté de nombreux prix pour sa poésie en Italie. Outre son activité de poétesse, elle est aussi photographe, et rédactrice en chef du magazine littéraire Steve. (IT)

Samantha Barendson (1976) est une poétesse polyglotte. Née en Espagne, elle a grandi en Argentine et au Mexique avant de s’établir voici quelques années déjà en France. Un peu comme elle, sa poésie voyage de langue en langue. Barendson est membre du collectif ‘Le syndicat des poètes qui vont mourir un jour’, dont le principal objectif est de promouvoir la poésie pour tous et partout. (FR)

Carmen Camacho (1976) est une poétesse, critique littéraire et professeure de creative writing espagnole. Son travail l’amène à entrer régulièrement en dialogue avec d’autres formes d’art, concevant notamment plusieurs spectacles de danse, ou travaillant à un spectacle de spoken word avec un groupe de punk rock. (ES)

Laura Casielles (1986) est une journaliste, traductrice et poétesse espagnole. Elle fut la première lauréate du prix Miguel Hernandez pour la jeune poésie. Casielles se produit régulièrement sur des scènes internationales comme la Foire du livre de Cordoba en Argentine ou, en Colombie, au festival de poésie de renommée mondiale de Bogotá. (ES)

Andy Fierens (1976) est un poète et performeur belge. Avec ses textes hilares et impitoyables pleins d’autodérision ainsi qu’avec ses performances live, il bat en brèche la figure du poète doux et mélancolique et performe jusqu’en Afrique du Sud et au Japon. (NL)

Dagmara Kraus (1981) est née en Pologne mais a grandi en Allemagne. Son travail marque un intérêt pour l’expérimentation, et la revisite de formes archaïques de poésie. Kraus habite pour l’instant dans la campagne en France, d’où elle s’adonne à son amour tout récent pour les pièces radiophoniques. (DE)

Iduna Paalman (1991) est une poétesse néerlandaise. Chroniqueuse régulière pour la plateforme de création libre en ligne Hard//hoofd, elle se produit régulièrement en son nom propre. En 2016, elle a remporté de Lowlands Schrijfwedstrijd, récompensant les meilleurs nouveaux auteurs aux Pays-Bas. Et son premier recueil De grom uit de hond halen a été couronné par le Poëziedebuutprijs. (NL)

Lamia Makaddam est une poétesse néerlandaise-tunisienne. Elle a étudié les langues et littératures arabes en Tunisie. Elle a publié trois recueils de poésie en arabe, et a remporté en 2000 le prix El Hizjra. Paru en 2020, Je zult me vinden in elk woord dat ik schrijf, est le premier de ses recueils traduit en néerlandais. (NL)

Carl Norac (1960) a été intronisé « Poète National » en janvier 2020. Montois d’origine, il a écrit plus de 80 livres, anthologies poétiques et recueils pour enfants, traduits dans 47 langues. Successivement professeur de français, bibliothécaire itinérant, journaliste et professeur d’Histoire de la littérature au Conservatoire Royal de Mons, il vit de sa plume depuis plus de 20 ans et réside aujourd’hui en France. (FR)

Jan Wagner (1971) est un poète allemand, essayiste et traducteur, récipiendaire du prix Anna-Seghers en 2004, du prix Georg-Büchner en 2017 et du prix Popescu. Il est considéré comme le meilleur poète de sa génération selon les grands quotidiens Süddeutsche Zeitung et le Frankfurter Allgemeine, qui voient dans son travail “de la poésie grandiose, à couper le souffle”. (DE)

Ryan Van Winkle est un poète, critique et podcasteur américain qui vit aujourd’hui en Ecosse. Sa « performance poétique pour une personne à la fois » Red, Like Our Room Used To Feel a été plébiscitée par le Guardian comme un point de repère dans le domaine. Son deuxième recueil The Good Dark a reçu le prix du livre de poésie de l’année de la Saltire Society’s en 2015. (EN)

En partenariat avec Poëziecentrum/Versopolis.

Passa Porta, Verb(l)ind, Muntpunt, Goethe-Institut

illustration poètes de garde © juliane noll

Bientôt à