Doina Ioanid

Auteurs étrangers à Bruxelles
18/09/2017 - 13/11/2017
Doina Ioanid

Doina Ioanid est née le 24 décembre 1968 à Bucarest. Poète, diplômée de la Faculté de Lettres de Bucarest, elle a enseigné la langue et la littérature françaises à l’Université « Transilvania » de Braşov : cours pratiques de communication, de traduction, cours d’anthropologieculturelle et cours d’interprétation littéraire. Elle a également traduit en roumain plusieurs ouvrages de langue française, parmi lesquels Dix heures et demie du soir en été (Vara, la zece şi jumătate seara – Éditions Cartier, Chişinău, 2006) de Marguerite Duras ; Par une nuit où la lune ne s’est pas levée(Într-o noapte fără lună – Éditions Polirom, Iași, 2009) de Dai Sijie ; L'immeuble des femmes qui ont renoncé aux hommes (Femeile care au renunţat la bărbaţi –Editura Trei, Bucureşti, 2015) de Karine Lambert. Doina Ioanid est aujourd’hui rédacteur à Observator cultural, l’hebdomadaire culturel le plus important de la Roumanie, après en avoir été pendant une décennie secrétaire général de rédaction. Elle a publié des éditoriaux et d’autres articles à des sujets culturaux ou articles d’opinion, des interviews et des chroniques littéraires.

Après avoir participé à des volumes collectifs, Doina Ioanid a publié plusieurs recueils de poèmes salués par la critique:

Duduca de marţipan (La demoiselle de massepain), Éditions Univers, Bucarest, 2000

E vremea sa porţi cercei (Il est temps que tu portes des boucles d’oreille), Éditions Aula, Braşov, 2001

Cartea burţilor şi a singurătăţii (Le livre des ventres et de la solitude), Éditions Pontica, Constanţa, 2003

Poeme de trecere (Poèmes de passage), Éditions Vinea, Bucarest, 2005

Ritmuri de îmblînzit aricioaica (Rythmes pour apaiser la hérissonne), Éditions Cartea Românească, 2010

Cusături (Coutures), Éditions Cartea Românească, 2014,

Cele mai mici proze, Editura Nemira, București, 2017

Dans les poèmes en prose de Doina Ioanid, la texture du quotidien, soumise à un regard intense, se défait et se transforme. De ses notations parfois hyperréalistes surgit un univers dense d’interrogations, qui laisse transparaître le vertige existentiel dans des phrases aux rythmes incantatoires. Ses poèmes ont été traduits en hongrois, français, anglais, néerlandais, turc, slovène, bulgare, croate, allemand, italien, gallois et polonais.