Conversation entre Myriam Leroy et Victoria Kielland

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Certaines vies ne se contentent pas d’avoir été vécues : invraisemblables ou cruelles, elles attendent d’être écrites. Les romancières Myriam Leroy et Victoria Kielland reconstruisent la biographie de femmes criminelles -ou supposées. Comment passer des archives au roman ? Qu’apprend-on à fouiller des destins dérangeants ? Pourquoi les passages à l'acte sont plus courants dans la littérature que dans la vraie vie ? Une discussion à deux - voire à quatre voix.
Romancière belge, Myriam Leroy revient, dans Le Mystère de la femme sans tête (éds. Seuil) sur l’histoire de Marina Chafroff, jeune Russe exilée en Belgique, décapitée à la hache en 1942 à la demande d’Hitler. Cette mère de famille au courage extraordinaire aurait poignardé des Nazis en plein Bruxelles, mais l’Histoire l’a oubliée. Comment a-t-elle été refoulée de nos mémoires ? Au fil d’un récit aux résonances intimes, superposant 1942 et 2022, Myriam Leroy ressuscite le destin fulgurant d’une météorite dans le ciel de la Seconde Guerre mondiale.
Faites entrer l’accusée
Hasard de l’actualité éditoriale : au même moment, la Norvégienne Victoria Kielland s’empare de l’histoire d’un autre criminelle. Née Brynhild Storset (1859-1908) dans une modeste famille norvégienne, Belle Gunness émigre aux Etats-Unis où, du Chicago de la fin du XIXe siècle à l’Indiana, elle assassine une quarantaine de personnes, essentiellement des hommes : ses deux époux, ses enfants, des ouvriers agricoles et de jeunes immigrés qu'elle séduit grâce aux petites annonces. Mue par son besoin d'être aimée et son appétit sexuel, elle devient la première tueuse en série de l’Histoire.
Deux romancières, pour deux incroyables histoires criminelles. Myriam Leroy et Victoria Kielland viennent raconter les façons dont un destin bascule dans la marge et la folie. Et entre dans l’Histoire.
À propos des autrices
Myriam Leroy, née en 1982, est journaliste, écrivaine et dramaturge. Elle vit à Bruxelles. Le Mystère de la femme sans tête est son troisième roman, après Ariane (Don Quichotte, 2018, finaliste du prix Goncourt du premier roman) et Les Yeux rouges (Seuil, 2019).
Née en 1985, Victoria Kielland est norvégienne. Mes hommes est son deuxième roman, le premier à être traduit en français (éds. Dalva, dans une traduction de Jean-Baptiste Coursaud), et le premier à connaître un succès retentissant à l’international.
à propos de la modératrice
Autrefois libraire jeunesse, Anne-Lise Remacle est aujourd’hui journaliste littéraire (e.a. Focus/ Le Vif) et modératrice de rencontres. Elle s’intéresse notamment aux formes brèves, à la collision texte-images, à l'étrangeté et à la traduction.
à propos du traducteur
Traducteur du norvégien, du danois et du suédois, Jean-Baptiste Coursaud a été membre de commission du CNL et il a plus de 150 traductions à son actif. Tout récemment, il a traduit Mes hommes de Victoria Kielland en français pour les éditions Dalva.
Photo's: Leroy Myriam © Romain Garcin, Victoria Kielland © Julia Marie Naglestad
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