En route pour le Brésil : Michel Laub, écrivain en résidence

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Meet the author
Pour le bénéfice de tous, férus de littérature, lecteurs occasionnels ou simples curieux, nous organisons des entretiens d'auteurs, variés et singuliers, riches en histoires, en idées et en émotions.
Voir toute la sériePendant un mois, Michel Laub séjourne à Bruxelles en tant qu’écrivain en résidence à Passa Porta. Une occasion unique pour la journaliste et écrivaine Annelies Beck, spécialiste du Brésil, de sonder les intentions de l’auteur dans son roman O tribunal da quinta-feira, dont la traduction néerlandaise est parue en été 2018. À Passa Porta, Laub ne se limitera pas à nous parler de son tout dernier roman, il en lira aussi quelques extraits en portugais.
O Tribunal da Quinta-Feira
Imaginez : la correspondance la plus intime que vous avez entretenue pendant des années se retrouve tout à coup jetée en pâture et tous ont leur avis cru sur vos pensées et actions les plus personnelles. S’agit-il là de votre cauchemar le plus redouté ? C’est précisément ce qui arrive à José Victor et Walter dans O tribunal da quinta-feira.
Les deux hommes s’envoient des e-mails pendant des années, dans lesquels Walter avoue qu’il est séropositif et José Victor qu’il a une affaire avec une jeune collègue. Lorsque la femme de José Victor se rend compte qu’il la trompe, elle laisse tout éclater au grand jour. Du jour au lendemain, Walter et José Victor peuvent dire adieu à leur vie privée et se retrouvent livrés au jugement impitoyable du peuple.
Talent à la brésilienne
Michel Laub a grandi parmi la communauté juive de Porto Alegre, une grande ville située sur la côte extrême sud du Brésil. Après des études de droit et de journalisme, il a brièvement travaillé comme avocat avant de s’orienter rapidement vers une carrière de journaliste.
Entre-temps, il a commencé à écrire. Son premier roman paraît en 2001. Aujourd’hui, il en compte sept, traduits dans dix langues. Diário da queda (2011), sur notre rapport au passé, à l’identité et au souvenir, est paru en français sous le titre Journal de la chute (2014, Buchet-Chastel, traduit par Dominique Nedellec, qui a également signé la traduction de La pomme empoisonnée, parue en 2017). Journal de la chute a été récompensé par le Brasilia Prize for Literature.
D’autres romans de Laub ont aussi été couronnés de prix, et leur auteur a été sacré « Best of Young Brazilian Authors » en 2012 par le magazine littéraire renommé Granta.
Passa Porta, en collaboration avec le service culturel de l’Ambassade du Brésil