Rencontre avec Maxime Ossipov
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Dans ses histoires puissantes et surprenantes, l'écrivain russe Maxime Ossipov concentre son regard sur des personnages qui subissent des changements majeurs dus à des événements profonds - trahison, agitation sociale, maladie ou mort. La lauréate du prix Nobel Svetlana Alexievitch loue son œuvre comme "un diagnostic impitoyable de la vie russe".
Que les choses soient claires : Maxime Ossipov ne se considère pas comme un dissident ou un activiste politique. « Je suis écrivain et médecin. J'essaie de faire le bien, rien de plus. » Pourtant, il a été contraint de quitter la Russie après avoir ouvertement critiqué l'invasion de l'Ukraine.
Les histoires qui composent le recueil Kilometer 101 (pas encore traduit en français) sont antérieures à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Emplies d'humour doux-amer, d'ironie dramatique et d'aperçus poignants de la vie contemporaine, ces chroniques n’en sont que plus urgentes. La tromperie, la pression politique, la discrimination, la pauvreté et la boisson, la corruption omniprésente, le besoin croissant d'émigrer et la peur de quitter son foyer, ainsi que les conflits de générations : autant de facteurs tissés dans l’œuvre qui le sont aussi dans la vie des compatriotes d'Ossipov. L'émigration est le thème central de presque toutes les histoires, que ce soit sous forme de menace, de subterfuge ou de rêve.
A Bruxelles, Maxime Ossipov se prêtera à une conversation sur le désespoir et les moyens de s'en sortir, sur une existence ici et toujours nécessairement ailleurs.
à propos de l'auteur
Maxime Ossipov (1963) est né à Moscou. Issu d’une famille d’intellectuels, il fait des études de médecine et, en 1991 (encore sous le régime soviétique), il soutient une thèse de doctorat. Il travaille dans différents instituts, fonde une maison d’édition spécialisée dans la traduction en russe d’ouvrages scientifiques étrangers. En 2005, le besoin de retrouver le contact direct avec des patients s’impose, il décide alors de partir en province, à Taroussa. Le premier des récits de Ma province évoque les débuts de son expérience. Suivront Histoires d’un médecin russe et Après l’éternité, en 2018.
Over de interviewer
Marnix Verplancke is recensent en journalist. Hij publiceert op regelmatige basis in De Morgen, Knack en Trouw over literatuur, filosofie en wetenschap. Hij zat in de jury’s van de Gouden Uil (2000 tot 2004) en de Libris Literatuurprijs (2015), naast die van een aantal kleinere prijzen zoals de Socratesprijs en de Bronzen Uil.
N'oubliez pas l'heure d'été. Le dimanche 26 mars, l'heure changera de 2:00 à 3:00.
ORG. Passa Porta
photo © Annaleen Louwes
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