Ecologie : Marie Darrieussecq, Nastassja Martin et Lucie Taïeb
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La romancière française Marie Darrieussecq fait partie des sept auteurs qui ont accepté de livrer un texte de création inédit pour le festival Passa Porta. Un texte qu’elle a choisi de consacrer à la disparition des espèces sauvages. Marie Darrieussecq sera en discussion avec Nastassja Martin, autrice du magnifique et marquant Croire aux fauves (eds. Verticales), et Lucie Taïeb, qui interroge dans le passionnant Freshkills (eds. La Contre-Allée) le traitement que nos sociétés de consommation réservent à leurs déchets. L’occasion d’interroger trois autrices exceptionnelles sur leur engagement en faveur du vivant. En quoi la littérature peut-elle aider à renouveler la pensée sur les relations de l’homme et de la nature ? Quels récits peuvent et doivent être faits ?
Marie Darrieussecq
Romancière, psychanalyste, essayiste, traductrice (de Virginia Woolf, notamment), Marie Darrieussecq a reçu en 2013 le prix Médicis pour Il faut beaucoup aimer les hommes (eds. P.O.L.). En 2017, avec Notre vie dans les forêts, elle livrait un récit d’anticipation engagé, questionnant la possibilité pour l’humain d’un retour à la nature. Intitulé Les Autres Animaux, le bel essai inédit qu’elle a écrit pour Passa Porta, annonce en avant-première Pas dormir, son prochain livre à paraître en septembre 2021 aux éditions P.O.L. Une insomnie qui a beaucoup à voir avec les crises environnementales actuelles et à venir.
Dans son si marquant premier roman Croire aux fauves, elle raconte comment elle a été attaquée par un ours dans les montagnes du Kamtchatka. Défigurée (elle subira de nombreuses opérations, en Russie et en France), elle décide de regarder cette rencontre comme celle, déterminante, qui lui permet d’approfondir ses recherches sur les peuples arctiques et surtout de repenser les relations entre humain et non humain.
Lucie Taïeb
Écrivaine et traductrice, maîtresse de conférence en études germaniques, Lucie Taïeb écrit de la poésie et des romans. Depuis plusieurs années, elle mène également des recherches sur la représentation et la place des déchets dans nos sociétés contemporaines. Un tropisme qui donnera notamment lieu à l’écriture de Freshkills.
Recycler la terre, où elle se fascine, non sans recours à l’intime et à la poésie, pour ce qui fut longtemps l’une des plus grandes décharges à ciel ouvert du monde, à New York. Lucie Taïeb a reçu le prix Wepler 2019 pour Les Echappées, son deuxième roman.
La soirée sera illuminée en direct par des compositions de l’illustratrice belge Marine Schneider.
La rencontre sera animée par Anouk Delcourt, libraire chez Point Virgule à Namur, rédactrice pour la revue Initiales.
Passa Porta, KVS
portrait marie darrieussecq © marco campanozzi
portrait natassja martin © philippe bretelle
portrait lucie taïeb © michel durigneux
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