Les lauréat·es de la bourse Bruxelles’écrit à Passa Porta
Grâce à Bruxelles’écrit / BrusselSchrijft, une initiative de la Ville de Bruxelles et son échevine de la culture, Passa Porta attribue deux nouvelles bourses : l'une pour la création de littérature sonore et l'autre pour la traduction littéraire.
Deux jurys, composés de membres de l'équipe artistique et de spécialistes externes, ont fait leur choix parmi des dizaines de candidatures.
La première bourse a été attribuée à Stephanie Lemmens pour la traduction néerlandaise du roman Ça va n'aller de la jeune autrice francophone Pieterke Mol. La seconde bourse permettra à Tibo Renodeyn de réaliser « Stromend Brussel », un essai sonore sous forme d’une série de podcasts sur l’importance des cours d'eau, des fontaines et des sources pour les Bruxellois·es d'hier, d'aujourd'hui et de demain.
Les deux lauréat·es reçoivent une bourse de 4000 euros et un encadrement technique ou rédactionnel pour une valeur de 1000 euros.
À propos des lauréat·es
Après avoir travaillé dans le domaine de l’agogique sociale et culturelle, Stephanie Lemmens (1980) a décidé de se lancer dans l’écriture et la traduction littéraire. Elle a étudié la linguistique appliquée et a suivi des formations de création et de traduction littéraires. Sous la direction de la traductrice expérimentée Katrien Vandenberghe, elle pourra travailler à sa traduction de Ça va n'aller de Pieterke Mol, un récit tranchant et taillé dans l’os sur une jeune femme qui grandit et voit ses trois figures parentales sombrer dans l'alcoolisme. Le livre de Pieterke Mol, auto-édité en 2020, a été nominé pour les prix littéraires Rossel et Grenades (voir pieterkemol.com).
Le travail de Tibo Renodeyn (1999), créateur de littérature sonore basé à Bruxelles, se concentre sur des personnages insolites, des lieux mystérieux et des histoires oubliées. Spécialiste des pièces radiophoniques, il travaille notamment au sein du collectif Studio Klankzinnig. Ainsi, il était l'un créateurs de Posha, le premier podcast de fiction de la VRT MAX. Bruxelles est pour lui une source d'inspiration inépuisable, qu'il absorbe au gré de ses promenades. Ses œuvres sont un appel à garder des mystères dans la vie, à croire en l'incroyable et à chérir l'émerveillement.