Brussels International: Nouvelles voix (2)

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Le temps de deux showcases, Passa Porta et ses partenaires mettent en lumière une sélection d’auteurs étrangers vivant en Belgique et dont le travail ne demande qu’à être découvert. Cette seconde session sera l’occasion pour les écrivains Hosheng Ossi, Ubah Cristina Ali Farah et Monem Mahjoub de présenter des extraits de leurs œuvres les plus récentes.
Des talents à revendre
Environ un tiers de la population belge est d'origine étrangère ou d'une autre nationalité. Et notre pays n’a jamais compté autant d'écrivains expatriés. A Passa Porta, nous souhaitons donner toujours plus de visibilité à ces « voisins littéraires » à travers un programme dédié : “Brussels international”.
Cette seconde session, cette fois pensée avec l’organisation PEN Vlaanderen, sera l’occasion de voir et d’entendre l’écrivaine italienne d'origine somalienne Ubah Cristina Ali Farah, le poète et écrivain syrien kurde Hosheng Ossi et le poète et philosophe lybien Monem Mahjoub.
Chaise vide
L’organisation PEN Vlaanderen garde une chaise symboliquement vide pour un auteur qui ne peut pas être présent parce qu'il ou elle est emprisonné.e, menacée ou disparu.e.
A propos des auteurs
Ubah Cristina Ali Farah (1973) est une autrice italienne de Vérone. De mère italienne et de père somalien, elle vit depuis des années à Bruxelles. Les traditions littéraires orales et l’approche des traumatismes constituent son terrain d’écriture. Elle a remporté le prix national Lingua Madre en 2006. Son roman Madre piccola (2007) a reçu le prestigieux prix Vittorini et a été traduit en néerlandais et en anglais.
En 2020 ont paru aux éditions jordaniennes Al-Khotot son neuvième recueil de poèmes Avec les yeux d’un vieux corbeau (traduction littérale) ainsi que son troisième roman, L’Afghan. En 2017, Ossi a remporté le prix Katara, un prix de littérature important dans le monde arabe, pour son roman La Gravité de la certitude (traduction littérale). Chacun de ses poèmes forme à sa manière une méditation sur la vie. Ses autres thèmes de prédilection sont la guerre, la déception, la mort et bien sûr l'amour.
Monem Mahjoub (1963) est un linguiste, philosophe, poète, historien et critique politique libyen. Dans d’innombrables articles et plus de 25 livres, il traite de questions aussi variées les unes que les autres que le langage, l’historiographie, la religion, l’humanisme, le développement culturel et la politique.
Ses publications critiques sur le fondamentalisme musulman lui ont valu, ces dernières années, plusieurs menaces physiques et verbales de mort venant de partisans de milices fanatiques en Libye et en Égypte. Finalement, il trouve refuge auprès d’ICORN (International Cities of Refuge Network), une organisation dont fait également partie la maison des littératures Passa Porta. Grâce à une collaboration entre Passa Porta et la VUB, Mahjoub a été accueilli temporairement à Bruxelles, où il travaille, dans le calme, à un livre d’essais philosophiques sur l’identité, et à une étude consacrée au savant arabe du douzième siècle Ibn Bajja (lat. Avempace).
Passa Porta, PEN Vlaanderen
illustration brussels international © cécile barraud de lagerie
photo ubah cristina ali farah © deBuren
photo hosheng ossi © pen vlaanderen
photo monem mahjoub © mélissa boneté
Bientôt à

Literary Brussels: a walk
A book tour of the city with a well-read guide, in Dutch, French, or English.

Conversation entre Titiou Lecoq et Rebekka Endler
Comment trouver refuge dans un monde d'hommes quand on est une femme ? Dans les mordants et salvateurs Le Couple et l’Argent et Le Patriarcat des objets, les journalistes française et allemande Titiou Lecoq et Rebekka Endler répondent en faveur d’un féminisme matérialiste.

Conversation entre Felwine Sarr et Marielle Macé
L’économiste et romancier sénégalais Felwine Sarr et l’écrivaine française Marielle Macé nous livrent leurs visions du refuge, thème phare de ce 9e Passa Porta Festival. Où politique et poétique osent le dialogue.