Rencontre avec Ariana Harwicz
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Ce n’est pas un secret : la littérature latino-américaine connaît actuellement un nouveau boom. À la tête du mouvement, on trouve les écrivaines Mariana Enríquez, Selva Almada, Samanta Schweblin, Guadalupe Nettel ou encore Ariana Harwicz. Mais cette dernière fait l’une des propositions d’écriture les plus avant-gardistes et radicales. Violence, érotisme et famille moderne…
Les critiques la comparent à Nathalie Sarraute, Virginia Woolf ou Sylvia Plath. Excusez du peu. Un style radicalement personnel, une critique des relations conventionnelles et de sombres désirs animent le travail d’Ariana Harwicz. Et la violence, l'érotisme et l'ironie sont au cœur de son travail. Avis aux lectrices et lecteurs en quête de prose poétique, et d’histoires qui brisent tous les tabous.
Publié en français en 2020, son premier roman Crève mon amour est l’histoire, dans une campagne reculée, d’une femme en lutte contre les démons qui la rongent. Éperdument éprise de liberté, elle est enfermée dans les rôles inconciliables qui lui sont assignés : celui d'épouse et de mère dévouée, mais aussi celui de sorcière et de prostituée jetée en pâture à la vindicte populaire. Harvicz y déploie une écriture explosive, honnête, vitale. Son deuxième roman, écrit en 2014, La debil mental (non traduit) se structure autour de la relation asphyxiante, animale, presque incestueuse, entre une mère et sa fille. C'est ce roman qui lui a valu le surnom de "La Sade argentine".
a propos de l'autrice
Ariana Harwicz est née à Buenos Aires en 1977. Après des études de cinéma et de dramaturgie en Argentine puis de littérature comparée à la Sorbonne, elle réside aujourd’hui en France, près de Sancerre. Elle est l’autrice de pièces de théâtre et de quatre romans qui l’ont révélée dans le monde entier comme le nouveau prodige de la jeune littérature argentine. Traduit dans une quinzaine de langues, adapté avec succès au théâtre dans de nombreux pays et sélectionné pour l’International Booker Prize en 2018, Crève, mon amour est son premier roman publié en France (éds. Seuil, dans une traduction d’Isabelle Gugnon).
À propos de la modératrice
Julie Cafmeyer (1987) est diplômée de l'école d'art dramatique de Maastricht en mise en scène. Elle écrit, fait du théâtre, et rédige des chroniques pour De Morgen. Son ton se caractérise par un humour ironique, entre comique et tragédie.
ORG. Passa Porta, Instituto Cervantes
photo © sebastian freire
Bientôt à
Dead Ladies Show #9 in Brussel
Gaea Schoeters en Passa Porta presenteren op het festival in première een nagelnieuwe Dead Ladies Show. Gaea’s gasten Filip Rogiers, Simone Milsdochter en Lotte Dodion brengen hulde aan grote dames van weleer wier werk ten onrechte onderbelicht is gebleven. Dit met live muziek door Raphaële Green (zang) en Lies Colman (piano).
Rencontre avec Maxime Ossipov
Les livres de l’écrivain et cardiologue russe Maxime Ossipov sont vantés par Svetlana Alexievitch. Des fictions nourries du réel le plus brut. Rencontre avec un écrivain qui a dû fuir sa patrie après avoir critiqué l’invasion ukrainienne.
Boon Apart – Tom Lanoye en Geert Buelens in gesprek met Bent Van Looy
Op 30 maart weten we wie de Boon literatuurprijs in ontvangst mag nemen. Het Passa Porta Festival bied je een unieke gelegenheid om de auteurs van de shortlist te ontmoeten én een ultieme kans om je stem uit te brengen. Tom Lanoye en Geert Buelens lezen voor uit hun genomineerde werk, waarna de immer bruisende Bent Van Looy met hen in gesprek gaat.