Johan Harstad

dim. 31.03.2019
15:00 - 16:00
Harstad Johan © John Erik Riley Zw Rechtenvrij

Lieu

Beursschouwburg

Catégorie

interview

Langue

en anglais

1 129 pages et pas une seule de trop. Il faut le faire. Avec Max, Mischa & Tetoffensiven, Johan Harstad a relevé le défi. Ce roman colossal sur l’identité, la politique et l’art a valu à l’écrivain norvégien de remporter l’Europese Literatuurprijs et de se faire une place sur la scène littéraire internationale. Roderik Six lui pose mille et une questions.

Identité et rapport au passé

Max a grandi dans les années 1970 et 1980 à Stavanger, dans le nord de la Norvège. Pour Max et ses amis, la guerre du Vietnam et la célèbre offensive du Têt ne représentent alors rien de plus qu’un simple jeu. Adolescent, ayant déménagé aux États-Unis, il éprouve des difficultés à se détacher de son pays natal et reçoit le soutien de son ami Mordecai, de sa petite amie Mischa et son oncle Owen, vétéran du Vietnam. Il découvre que la population des États-Unis est majoritairement composée de migrants expatriés.

Voyage dans l’histoire (de l’art)

Max, Mischa & Tetoffensiven, drame fascinant sur l’entrée dans l’âge adulte, aborde de profonds sentiments universels et emmène le lecteur en voyage dans l’histoire (de l’art) de la deuxième moitié du 20ème siècle. Guerre du Vietnam, attentat des Twin Towers, Apocalypse Now, jazz et Mark Rothko : tous ont leur place dans l’épais roman de Harstad.

D’auteur culte à favori du public

En 2002, Johan Harstad publie son premier recueil de nouvelles, Ambulance, et trois ans plus tard, son premier roman, Buzz Aldrin, mais où donc es-tu passé ? En Norvège, ce livre a reçu une deuxième vie sous la forme d’une série télévisée et, sur la scène internationale, il a été élevé au rang de livre culte. Le deuxième roman de Harstad, Hässelby, s’inspire notamment de la série Twin Peaks de David Lynch. Avec Max, Mischa & Tetoffensiven, Harstad signe son troisième roman. Par ailleurs, il continue d’écrire des nouvelles et des pièces de théâtre, et a publié un livre de non-fiction sur le groupe norvégien Motorpsycho.

« Comme John Irving à son heure de gloire, Johan Harstad raconte les aventures d’un metteur en scène de théâtre qui, dans un présent déchiré, passe son existence en revue. Dans ce magnum opus de 1 200 pages, le Norvégien produit un impact colossal à partir d’expériences minimes. »
Humo

dédicaces

Johan Harstad dédicacera ses livres à 16h au Beursschouwburg. Les livres seront également disponibles sur place.

Passa Porta, Norla, Podium, Elke Dag Boeken, Embassy of Norway, Beursschouwburg


Photo Johan Harstad © John Erik Riley

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