Samanta Schweblin : Quand les peluches jouent aux espions

jeu. 25.03.2021
16:30 - 17:30
Schweblin C Alejandra Lópe 138k B

Lieu

online event

Catégorie

interview, présentation

Prix

choisissez votre propre tarif digital: ticket (un programme pour € 5 | € 8 | € 10) - pass (accès à tous les programmes pour € 15 | € 20 | € 30)

informations pratiques

vous voulez poser une question à l’autrice ? Envoyez-la avant le 16 mars à connect@passaporta.be, sous la forme d’une courte vidéo ou par écrit.


Langue

en espagnol, sous-titré en anglais

Avec Kentukis, Samanta Schweblin donne un successeur à ses recueils de nouvelles multi-primés et à son roman révolutionnaire Toxique. Dans une conversation avec l’écrivaine belge Hannah Roels, elle parlera de son nouveau roman et de l’impact considérable que les réseaux sociaux ont sur nos existences.

Reine des histoires courtes

L’Argentine Samanta Schweblin (1978) vit depuis des années à Berlin, mais elle retourne régulièrement en Amérique latine. Dans le monde hispanophone, elle est considérée comme l’une des meilleures, sinon la meilleure, nouvellistes de sa génération. Plusieurs de ses recueils de nouvelles ont été primés (Des oiseaux pleins la bouche est paru en français en 2013), et son roman Toxique (éds. Gallimard) a également remporté de nombreux prix, une nomination à l’International Man Booker Prize, et sera bientôt porté à l’écran dans une mini-série Netflix.

Peluches adorables

Paru il y a juste quelques semaines en français, son nouveau roman Kentukis parle des réseaux sociaux et d’oversharing. Pris par un phénomène de mode, le monde entier s’arrache les « Kentukis », des peluches adorables cachant de petits robots. Dotés d’une caméra, ces animaux de compagnie de substitution sont contrôlés à distance par des individus qui peuvent suivre le moindre mouvement des maisons dans lesquelles ils élisent domicile. En Espagne, Kentukis a reçu le prix Mandarache, décerné par de jeunes lecteurs de 15 à 30 ans.

Thriller

Schweblin est une conteuse magistrale, qui augmente habilement la tension dans Kentukis. Elle y dissèque notre monde formidable et globalisé, où il est de plus en plus difficile de se cacher les uns des autres.

Passa Porta, Meridiaan

photo samanta schweblin © alejandra lópe

Bientôt à